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Sébastien Rogues x Meursault Patriarche 2019

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Sébastien Rogues

À 36 ans, Sébastien Rogues s’est déjà frotté aux mers les plus féroces du globe. Coureur au large et chef d’entreprise, ce skipper professionnel compte déjà deux victoires prestigieuses en double sur la Transat Jacques Vabre en catégorie « Class40 », et en « Ocean 50 ». Il est d’ailleurs le tenant du titre dans cette dernière catégorie, après sa magnifique course l’an passé à bord de Primonial, son majestueux trimaran de 15 mètres de long et de large. Mais tout sportif de haut niveau soit-il, Sébastien Rogues ne cache pas un certain goût pour les belles bouteilles. Quelques jours avant le départ de la Route du Rhum 2022, le skipper a lâché sa barre, le temps d’évoquer les liens entre ces deux mondes.

Que représente la cave à vos yeux ?

C’est un endroit concentré de souvenir. N’ayant pas le niveau œnologique nécessaire, je constitue ma cave au gré de mes expériences, de ce que je goûte, et de ce que j’aime. Je déguste souvent chez mes potes ou au resto avec eux. Et avec ma femme, il nous arrive aussi de faire le tour des Châteaux. Pour moi, chaque bouteille est un condensé de souvenirs, que je convoque dès que je descends en chercher une à la cave.

Vous avez vos petits trucs ? Il y a quoi dans votre cave ?

Quand j’aime une bouteille, je la prends en photo. Si j’ai passé un bon moment, j’en achète une, et si j’aime beaucoup, je prends une caisse… enfin, quand ce n’est pas trop cher ! J’ai aussi pas mal de bouteilles de Médoc dans ma cave car un très bon ami – qui est aussi un concurrent dans la voile –, Lalou Roucayrol de l’équipe Arkema, nous en ramène régulièrement des caisses. Du coup, à chaque fois que je mets un Médoc sur la table, j’amène un peu de Lalou.

Et vous gardez quelques bouteilles gagnées en courses ?

Et non ! Quand on t’offre une bouteille de champagne, c’est que tu as gagné, et là, soit tu la fais péter, soit tu la bois avec l’équipe, car une victoire ça se partage.

La tradition veut qu’on ouvre une bouteille en l’honneur de Neptune lorsqu’on traverse l’Équateur. C’est un moment où l’on s’ouvre une bonne bouteille ?

Si c’est possible, c’est encore mieux. L’an passé, avec Matthieu Souben, à l’occasion de la Transat Jacques Vabre, le trajet avait la particularité de nous le faire couper à deux reprises : une première fois au nord-est du Brésil et une seconde en allant vers la Martinique. À cette occasion, on a ouvert une superbe bouteille de la cuvée Blanc de Blancs Nicolas des 200 ans. Mais après, je ne vais pas vous raconter d’histoires : la bouteille est au fond du bateau, avec la température qui dépasse parfois les quarante degrés, alors quand tu l’ouvres après trois semaines de shaker, ce n’est pas forcément les meilleures conditions pour respecter le produit !

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Le choix de Sébastien Rogues
Meursault Patriarche 2019

« Les navigateurs et les vignerons ont beaucoup en commun. Il y a des valeurs de savoir-faire et d’abnégation, et l'obligation de composer avec un aléa majeur : la météo. Comme les sportifs, les vignerons sont des passionnés qui recherchent une précision dans le geste. Et avec certains crus, ce travail touche parfois à l’excellence. Un bon Meursault, ça m'éclate les papilles ! Au retour de transat, il faut quelques jours pour atterrir. Mais ensuite, le plan est simple : se retrouver à table avec un magnifique Meursault, des copains, le tout accompagné d'un bon bar du Croisic. Et là c’est l’extase. »

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Retrouvez l'actualité de Sébastien Rogues sur sa page Instagram

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