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Imanol Harinordoquy x Bardolino, Emotion 2021

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Imanol Harinordoquy

Si vous êtes fan de rugby, vous vous souvenez forcément de ce troisième ligne génial qui a fait les belles heures du Biarritz Olympique et nous a bien souvent régalés avec le XV de France. Imanol Harinordoquy a raccroché ses crampons depuis quelques années, mais il n’a pas pour autant renié les valeurs cardinales du rugby : partage, amitié et plaisir. Désormais, c’est sur un autre terrain qu’il évolue, celui du vin. Avec son associé Lionel Osmin, il a créé deux concepts : « Les Contrebandiers », une cave à vin et à manger, et « Les passeurs de vin » une maison de négoce qui commercialise en France des bouteilles étrangères. En rugby comme en affaires, on appelle ça une transition réussie.

Le vin est présent depuis toujours dans votre vie ? 

Absolument. J’aime le vin, car c’est synonyme de partage et de convivialité, deux valeurs également au cœur du rugby, le milieu dont je viens. Cela explique pourquoi le vin est un acteur majeur de cette culture. J’ai commencé à m’y intéresser assez jeune, vers 20 ans, avec beaucoup de curiosité. Je ne suis pas resté que sur une typicité. J’ai toujours aimé découvrir plein de domaines, des petits comme des grands, des français comme des étrangers. Le vin, c’est une émotion. Ça rappelle souvent un moment, un souvenir avec des gens, un peu comme une madeleine de Proust. 

Quelle est votre rapport à votre cave ?

Je vois la cave à la fois comme un lieu où l’on bichonne ses bouteilles, et un espace de partage où l’on propose à ses invités de choisir. Il y a toujours cette tentation de se dire que telle ou telle bouteille, on la gardera pour la bonne occasion. Mais la vie passe et les gens meurent, alors j’ai tendance à dire à mes invités : « Allez-y, ne vous privez pas, prenez ce qui vous fait envie ! » Les bouteilles sont faites pour être bues, notamment les grandes. Il n’y a pas de juste moment. Ce qui compte, c’est l’instant, la rencontre.

On croit savoir que vous n’êtes pas chauvin en matière de vins…

Ce qui est important avec le vin, c’est de transmettre, partager, échanger, faire découvrir, et sortir des sentiers battus. Ça veut donc dire s’aventurer sur de nouveaux cépages, de nouveaux terroirs. C’est souvent l’occasion de nouvelles sensations, de nouvelles émotions, de nouvelles vibrations ! Le monde du vin est immense, ce serait dommage de s’arrêter à juste deux ou trois cépages ou appellations. Il y a des vins extraordinaires, en France mais aussi en Allemagne, en Espagne, en Italie, au Portugal… Aujourd’hui, dans ma cave, j’ai 70% de vins hexagonaux et 30% d’étrangers, mais plus le temps passe et plus l’écart se resserre.

Quel serait votre conseil à quelqu’un souhaitant commencer sa cave ?

Déjà, je l’inviterais à aller chez Nicolas. On peut trouver des vins d’un peu partout, à des prix abordables. Et ce sont des caves de proximité, on n’est pas obligé de partir avec 25 bouteilles d’un coup. J’inciterais aussi à goûter une bouteille différente de temps en temps, pour voir ce qu’on apprécie, en termes d’émotion et de sensation. Pour commencer, il n’y a pas besoin d’être connaisseur. Le critère premier, c’est une sensation : j’aime, j’aime pas. Ensuite, quand on a affiné à cet endroit, on peut s’orienter sur des bouteilles qui montent en gamme. Et il faut aussi garder en tête que les goûts évoluent. On va aimer un jour des profils plus tanniques, et le lendemain, des plus légers. Je conseillerais donc de ne jamais s’arrêter de découvrir de nouvelles choses, et surtout de ne pas charger sa cave. Enfin, profitez des dégustations chez les cavistes, car le plus important, c’est de goûter, encore et encore ! 

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Le choix d’Imanol Harinordoquy
Bardolino 

« Ce Bardolino nous transporte au pied du Piémont, chez Cantina Valpantena, une coopérative de vignerons qui produit des vins frais, digestes, avec de la typicité, grâce au climat tempéré du nord de l’Italie. Avec ses trois cépages qu’on ne connaît pas en France – le corvina, le rondinella et le molinara – cette cuvée aux notes d’épices et de fruits rouges permet de sortir des sentiers battus. C’est une bouteille pour se faire plaisir sans faire un trou dans le porte-monnaie. Pour un vin italien, c’est imbattable en rapport qualité-prix. Il accompagnera à merveille une côte de bœuf ou des grillades. »

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Retrouvez toutes les actualités d'Imanol Harinordoquy sur son compte Instagram et si vous êtes dans les parages, n’hésitez pas à vous rendre dans sa cave à manger Les Contrebandiers à Biarritz

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