top of page

Antoine Cousot x Parallèle 45,
Paul Jaboulet Aîné 2019 

antoine3.jpg
491440.png

Antoine Cousot

Antoine Cousot fait partie d’une caste prestigieuse : il est skipper professionnel. Cet aventurier a déjà tracé l’équivalent de trois boucles autour du globe, que ce soit en course ou à la barre de yachts de luxe. Ces temps-ci, Antoine Cousot se consacre corps et âme à Oceano Vox, la start-up qu’il a fondée pour mettre en relation scientifiques et marins de tous bords – navigateurs, plaisanciers ou pêcheurs. Oceano Vox propose ainsi aux marins d’équiper leurs embarcations avec des capteurs afin de récolter de précieuses données sur l’état des mers, le réchauffement climatique ou encore le comportement des bateaux face aux éléments. Avec des enjeux de taille à la clé : améliorer la détection des phénomènes météorologiques extrêmes, protéger les communautés du littoral et des îles ou encore aider l'industrie maritime à décarboner grâce à des solutions technologiques de pointe. Ce qui ne l’empêche pas de trouver un peu de temps pour son autre passion : le vin, évidemment. 
 

Vous qui êtes un bel amateur de vin, on imagine que vous avez une cave ? 
Alors, figurez-vous que j’ai une chance incroyable car, comme j’ai deux maisons, j’ai deux caves ! À Lyon, où je vis, c’est une petite cave, avec une trentaine de bouteilles dedans. En revanche, celle de ma maison sur l’île de Noirmoutier, d’où je suis originaire, est nettement plus conséquente. Et elle a une particularité : c’est une cave familiale, que je partage avec mon beau-frère et mon beau-père, qui sont dans le vin. Dans celle-ci, il y a environ trois cents bouteilles.

Vous avez mis en place un système pour vous y retrouver ?
Effectivement, je ficelle une petite étiquette sur les bouteilles. Ça permet de distinguer entre celles que l’on peut ouvrir comme ça, celles qu’il faut garder pour les grandes occasions, et celles qu’il faut déboucher seulement en présence du patron, c’est-à-dire moi-même [rires] ! Il y en a six ou sept qui ont cette étiquette-là. Ce sont vraiment de très grands crus. Il y a notamment un magnum de 1945. Chacun met ses petits mots en même tant qu’il rentre de nouvelles bouteilles, c’est comme une correspondance à distance et dans le temps. 

Si vous deviez donner un conseil à quelqu’un qui souhaite commencer une cave, ce serait lequel ? 
D’essayer ! Il faut aller chez le caviste, demander conseil, et opter pour six ou douze bouteilles, sans se ruiner. C’est aussi l’occasion d’apprendre petit à petit ce qu’il y a derrière ces termes – « puissant », « tannique », « équilibré », « floral », « minéral », etc. – qui reviennent tout le temps dans le vin. Mais surtout, le but, c’est de se faire plaisir car avant de devenir œnologue, il faut des années. Ça ne sert à rien de forcer, le déclic vient naturellement. Il ne faut pas avoir peur de se tromper, ça fait partie du jeu. Et surtout, il faut assumer ce qu’on aime. Moi, j’ai beaucoup plus de Bourgogne dans ma cave, parce qu’ils ont des caractéristiques que j’adore. 

 

En 2018, à l’occasion de la Golden Globe Race, prestigieux tour du monde du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, vous aviez embarqué une mini-cave avec quelques bouteilles de vin. On imagine que ça modifie l’expérience…
C’est vrai ! Nicolas, qui était mon sponsor, m’avait donné deux caisses de vin et un peu de cidre avant le départ, avec un petit carnet de dégustation. Je n’ai pas bu à tous les repas, mais je sais que le vainqueur [Jean-Luc Van Den Heede, ndlr] avait un quart de vin à tous les repas. Ce sont les détails qui font le caractère de chaque concurrent. Lorsque l’on ouvre une bouteille, il faut la finir dans les trois jours. J’ai donc essayé d’espacer. Ce sont des conditions très particulières. On n’a pas de frigo, ce qui n’est pas idéal pour le blanc ou le cidre. Les températures varient entre 5° et 35°. On perd le goût avec l’environnement. Sans parler de certaines conditions chaotiques où c’est pas facile de boire un verre de vin… Malheureusement, j’ai dû arrêter la course après deux mois de mer. Je me suis déboité l’épaule. Je me la suis remise tout seul et j’ai essayé de tenir avec les médicaments, mais j’ai dû finir par admettre que ce n’était pas raisonnable. Nous avons donc fini les bouteilles de manière conviviale, à Rio de Janeiro, avec les gens du consulat de France. 

 

logo blanc.png

Le choix d’Antoine Cousot
Parallèle 45 de Paul Jaboulet Aîné, 2019

« J’ai découvert ce Parallèle 45 de Paul Jaboulet par hasard chez Nicolas dans un coffret à Noël et depuis, c'est devenu mon vin de table, je ne m’en lasse pas ! En tant que marin, évidemment, le nom me parle. J’ai grandi face à l’océan, et la latitude 45°, c’est celle du Golfe de Gascogne, qu’on traverse pour aller de la France à l’Espagne. Et en plus d’être mon terrain de jeu, c’est aussi le parallèle des grands vins, puisqu’il passe par Bordeaux et la région du Rhône. Ce Parallèle 45 de Paul Jaboulet est un Côtes du Rhône avec juste ce qu’il faut de caractère : ni trop tannique, ni trop puissant, ni trop floral, avec une belle longueur en bouche. Il se marie avec tous les plats… Bref, c’est un excellent vin à un prix ridiculement bas !  »

491440.png

Retrouvez les actualités d’Antoine Cousot sur Linkedin et le site de sa fondation Oceano Vox 

bottom of page

Paramètres des cookies